La danse traditionnelle
Elle trouve ses racines dans la vie communautaire de la société rurale.
La danse peut être magique pour rester en relation avec des forces invisibles pour apporter bonheur et abondance (danse du Palissou pour les céréales et les oeufs). Parfois sacrée comme les rondes qui se pratiquaient dans le choeur de l'église à Limoges pour la Saint Martial. Elle est surtout récréative, initialement sous forme de rondes chantées qui rassemblaient sans convenance le milieu paysan appartenant au hameau.
Au début du 18ème siècle, la danse réjouissance populaire reste sous surveillance ecclésiastique et civile. Si l'on en croit les ordonnances synodales de l'évêque François de Lafayette publiées en 1703 qui interdisent "les danses publiques entre les personnes de sexe différent, les dimanches et les fêtes solennelles (L Bonnaud).
Ainsi la danse deviendra une contestation. Pourtant des maîtres à danser interviennent pour les mariages, la bourgeoisie se fait enseigner les bonnes manières pour suivre la musique.
Dès 1744, des assemblées, des concerts et des bals ont lieu dans la salle de l'hotel de ville de Limoges. Des bals accompagnent le programme des frairies et des soirées de foires, c'est là que la jeunesse apprend à danser.
En 1800 on danse le menuet, la contredanse, les valses, la polka piquée, la mazurka, les scottish sautées, glissées qui côtoient les anciennes chainettes, bal vieux et pélélé.
Sont parvenues jusqu'à nous une grande variété de bourrées typées suivant les villages. Les danses venues des salons de la ville (valse, mazurka, polka et stottish) se sont chargées de spécificités régionales.
Les danses se classent en danses imitatives, de caractère et de bal pour faire de notre répertoire un mélange varié, vif, alerte et joyeux.