Le barbichet Parmi les coiffes, bonnets et palholes, le barbichet porté en haut Limousin est la coiffe qui a le plus de charme, de grâce et de légèreté. C'est la coiffe réservée aux cérémonies et fêtes dominicales. Fragile et coûteux pour la finesse de sa dentelle, c'est un trésor pour la jeune fille qui le reçoit le jour de ses noces. |
|
Le barbichet est composé de 3 parties : - un bonnet (ou basin) de mousseline brodé qui enserre le chignon La dentelle exécutée sur les bandes de tulle plus ou moins larges est composée de fleurs (roses, marguerites, églantines, de feuilles, de points de semis…). On utilise le point de reprise avec une aiguille ou le point compté. Les jours sont ouverts au poinçon, la bordure est agrémentée d'un picot réalisée au fuseau. |
![]() |
La dentelle d'Aixe a connu l'apogée de son succès en 1878 lors de l'exposition universelle de Paris sous l'appellation "broderie limousine". Une école de dentelle a existé à Aixe-sur-Vienne entre 1918 et 1932. Sur Limoges et ses proches environs, le barbichet est porté ample et majestueux. Gracieuse, cette coiffe accompagne avec harmonie les mouvements du visage comme de larges battements d'ailes, ce qui a inspiré à Jean Rebier, poète et majoral limousin du Félibrige, les vers suivants : "Les Limousines sont des roses, les barbichets des papillons" |
|
|