LA VALSE

 

Une danse importée d'Allemagne qui malgré son allure « indécente » a connu les faveurs des dames du directoire nommées « les impures » , elle deviendra au XIX eme siècle la plus aimée des danses.
En effet elle permet d'être dans les bras d'un homme et de tourner avec lui de manière indépendante dans un tête à tête dansé.
Elle sera adoptée par le peuple avec la polka ainsi que les autres danses tournantes.
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Danses : La bourrée

LA BOURREE

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La campagne, elle, danse depuis longtemps la bourrée. C'est la danse populaire par excellence des Limousins. Elle nous vient sans doute de nos pères les gaulois, son caractère est rude et gracieux à la fois. Elle se danse à deux temps, cadensée par la frappe d'un bâton sur le sol, puis le chant. C'est avec l'accompagnement de la vielle et de chabrette qu'elle prendra son rythme à 3 temps.

Elle sert de thème à un petit drame mimé, dans lequel les danseurs, hommes et femmes se cherchent, s'évitent, se boudent, s'attirent et se fuient.

L'homme, hardi, fier de sa force frappe des mains et des pieds et pousse de cris de joie. La femme, audacieuse et timide à la fois, fait la coquette, tourne autour de lui pour le séduire, puis s'échappe.

Le cavalier n'obtiendra un baiser que lorsque le musicien par une série de trilles donnera le signal.
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Epoque : 1880-1910

Pour tous les jours, les fermiers d'Ambazac et de ses environs portent un costume dit "de travail" constitué d'une chemise de chanvre avec un col en calicot caché par un mouchoir de cou à carreaux.

Une ceinture de flanelle grise garantit le dos des différences de températures et prévient les douleurs.

Suivant la saison, il choisit un pantalon à grosse toile foncée rayée ou en velours grossier dont la culotte ample est soutenue par de larges bretelles. 

Aux pieds, il porte des chaussettes en laine de pays et des sabots en bois à large coussin.

Sa tête est couverte d'un chapeau en paille.

Parfois, le berger, pour se garantir des intempéries, porte une cape nommée "limousine", de laine blanche rayée de brun et de rouge dont le collet est gansé de velours noir.

 

 

 

 

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Epoque : 1880-1910

Pour tous les jours ou pour les travaux des champs, les paysannes d'Ambazac et de ses environs portent une chemise simple à l'encolure ronde, carrée ou fendue avec un bouton, en lin ou en chanvre sur laquelle se superposent des jupons colorés (bleu, rouge ou beige) cachant un pantalon fendu également de couleur.

La dernière jupe, très ample, de tissu plus lourd, présente plusieurs rangées de fronces dans le dos. Un tablier de cotonnade fleuri ou de satinette noire recouvre cette dernière, pour les travaux des champs, la paysanne lui préfère un tablier en toile grossière.

Les chaussettes au point de côtes sont tricotées en laine de pays et portées avec des sabots à brides en bois (noyer...).

La chevelure est cachée par un mouchoir de tête à grands carreaux colorés ou noirs. L'été, pour les moissons, la paysanne pose sur sa tête un large chapeau en paille tressée noire.

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Epoque : 1870-1900

Ce costume est porté par les paysans d'Ambazac à la fin du XIXe siècle (1870-1900). Il est constitué d'un costume en drap noir ou gris foncé : veste longue, pantalon droit à taille haute, petit gilet à revers.

Une chemise ample en lin blanc s'orne autour du cou d'un lien noir noué.

Parfois, pour sortir, le paysan recouvre son costume d'une blouse ample en toile de lin bleue ou noire. Il porte un chapeau en feutre noir à larges bords et des sabots de bois. Certains, suivant leur condition, préféraient à ces derniers des souliers de cuir grossier.

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